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Diplômé du BTS et du BACHELOR Audiovisuel, Florent a créé sa société de production !

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 Florent Douay

Florent Douay fait son 1er stage dans l'audiovisuel alors qu'il est seulement en troisième. Il sait déjà que c'est dans ce monde qu'il veut évoluer. Il passe ensuite un Bac L option cinéma, et choisi le BTS Audivisuel de Cifacom pour commencer son apprentissage technique qu'il poursuit en Bachelor Réalisateur Audiovisuel.

En mai 2017 il crée Antares Studio. Il en est le président et est réalisateur sur les différents projets développés : websérie, clips, vidéos institutionnelles, fiction...

 

Bonjour Florent, qu'est ce qui t'a donné envie de t'inscrire à CIFACOM ?

J’ai choisi Cifacom suite au conseil de mon père qui donnait des formations au CIFAP  (organisme de formation spécialisé dans les domaines de l’audiovisuel, de la radio, du spectacle vivant, de la musique et du web). Il connaissait le système d’enseignement de l'école d'audiovisuel de CIFACOM, il pensait que j’y serai très à l’aise et m’a donc conseillé de me renseigner sur l'école.

Dès le premier échange avec l’administration j’ai su que c’était le bon endroit pour m’épanouir et me rapprocher de mes objectifs professionnels.

 

Quel est ton retour sur ta formation ?

J’ai d’abord suivi la formation BTS Audiovisuel, option Montage et post-production de 2012 à 2014.  

J’ai passé deux années vraiment formidables malgré quelques moments difficiles n’étant pas un étudiant modèle. La patience et la proximité des professeurs m’ont grandement aidé à prendre confiance en moi et en mes capacités. 

A postériori, la formation de montage est vraiment complète. Elle permet de vraiment toucher à tous les outils du domaine et de comprendre la logique du métier de monteur. La passion de notre professeur M. Dumas était contagieuse. Il a permis de démystifier le métier de monteur. Non le monteur ce n’est pas juste un gars qui appuie sur des boutons en regardant un film ! Ce qui est globalement l’idée du métier vu du monde « extérieur » . Donc merci à lui qui nous a également laissé la liberté de tenter des choses, même en exercice, et du coup de commencer à développer son « propre style » ce qui n’a pas de prix dans le monde « professionnel ». 

De plus, la synergie avec les autres options permet de faire d’innombrables rencontres et également d’apprendre les bases d’autres métiers de l’audiovisuel. 5 ans après, tout ce qu’il me reste de Cifacomm, ce sont d’excellents moments !!!

J’ai enchaîné sur une 3ème année en Bachelor Réalisateur audiovisuel, également à Cifacom. Cette formation en alternance m’a permis de tout de suite entrer dans le monde professionnel.

 

Quel a été ton parcours après CIFACOM ?

A la suite de mon Bachelor, j’ai été embauché dans la société où je faisais mon alternance ; TheFamily est une société d'investissement dans les startups. Cette embauche a été très rapidement suivi d’une promotion en tant que manager de l’équipe vidéo de la société. Aucun doute que les connaissances acquises durant ces trois années ont permis cette « ascension » rapide, donc forcément l’après Cifacom ne s’est que trop bien passé. 

Il y a un peu plus d’un an je me suis associé avec l’un de mes camarades de classe en BTS montage - Matthieu Regnard - et nous avons créé notre petite structure de production : Antares studio.
Aujourd’hui je suis « président » de la société et je m’occupe principalement de la réalisation et de la relation client.

 

Qu'est ce que Cifacom t'a apporté dans ta manière de travailler aujourd'hui ?

Cifacom m’a apporté toute la méthodologie, la technique et la rigueur/mentalité nécessaire pour mener à bien nos projets. Cifacom m’a également donner l’opportunité de m’intéresser à d’autres métiers de l’audiovisuel, donc de comprendre un workflow et la synergie nécessaire pour « gérer » une équipe de tournage ou de post-production. Tout simplement être capable de comprendre ce que fait un ingénieur du son par exemple et donc de parler le même langage.  

De plus, l’ouverture d’esprit des enseignants m’a permis de développer ce qui, petit à petit, ressemble à un « style ».

 

Quels sont les projets développés par Antares Studio ?

On a développé une websérie avec le chef cuisinier Julien Duboué.
A la base c’était une commande. Julien Duboué allait ouvrir un nouveau restaurant - B.O.U.L.O.M - et voulait faire passer un message éducatif : Non, être chef ce n’est pas que cuisiner. Il souhaitait faire quelque chose de très simple, comme du Facebook live dans sa cuisine, des tutoriels etc... Nous lui avons répondu que pour ça, il n’avait pas besoin de nous mais qu’un Community manager, avec son téléphone, pouvait très bien s'en occuper. 

C’est lors de la première réunion que j’ai évoqué une série intitulé « Chef’s Table ». Là les yeux de Julien se sont écarquillés ! Il m'a dit « Vous seriez capable de faire ça ? ». Comme on disait dans mon ancienne entreprise « Fake it until you make it* » , alors j’ai dis oui. Un pari osé pour quelqu’un qui avait passé précédemment deux ans de sa vie à faire principalement de la captation de conférences et des vidéos de produits. 

Boulom Antares studio

 

BOULOM PROJECT est à mille lieu d’un « Chef’s Table » mais l’ambition était de s’en rapprocher avec nos petits moyens tout en apportant un style qui permettrait de mettre en valeur Julien et ses idées. Je voulais vraiment que l’on s’éloigne de l’assiette et de la toque blanche en général.

En somme « BOULOM PROJECT »  est une web-série documentaire qui permet de voir l’envers du décors de la création d’un restaurant au concept original et innovant. 

Retrouvez les épidodes de la websérie sur la page facebook de Boulom.

 

Mon rôle sur le projet a d’abord été de convaincre Julien et ses collaborateurs de travailler avec nous, il y avait de la concurrence.  Je lui ai donc proposé des concepts de vidéos, allant du tutoriel recette face caméra, à celui d’un vrai documentaire de 52 minutes. J’ai fini par proposer un format de web-série qui a finalement été retenu.
Je suis, par la suite, devenu principalement « réalisateur » (cadreur également) sur ce projet de longue haleine (9 mois en tout).

Les retours sur la websérie sont très positifs, que ce soit sur l’aspect story-telling ou tout simplement technique. Outre les inscriptions en festivals, l’ambition est désormais d'en faire un documentaire de 52 minutes. Le rêve serait évidemment de le faire diffuser à la télévision !

 

Au delà de ça, avec Antares studio nous continuons nos vidéos aux services des startups pour gagner notre vie mais nous avons très très récemment créer un partenariat avec une société de production dans les arts de scènes - HOULALA PRODUCTION - pour mettre leurs artistes en vidéo.
Nous travaillerons avec le duo des DECAFEINéS notamment à travers la réalisation de clips, de vidéos virales pour les réseaux sociaux etc.

LES DÉCAFÉINÉS

 

Nous avons également monté un autre partenariat avec un collectif réalisant des courts-métrages bénévoles sur le thème d’adaptation de l’univers DC comics (DC Shorts). J’ai terriblement envie de rapprocher la société du monde de la fiction petit à petit.
Le collectif en question ayant une bonne visibilité, j’y vois une belle opportunité pour Antares d’entrer dans ce domaine. 

* Fais semblant jusqu'à ce que ça marche.